Présentation du cours

Quel est le lien entre la fleur narcisse et un individu qui s’aime trop ? D’où vient que l’on appelle cosmonaute un explorateur de l’espace? Pourquoi reste-t-on médusé devant une trop grande beauté ou un objet de frayeur ? La réponse se trouve dans la mythologie grecque.

Le complexe d’Œdipe, le fil d’Ariane, une tâche sisyphéenne ou titanesque, les infidélités de Zeus, un individu narcissique, une plante hermaphrodite, le chant des sirènes, un labyrinthe, un cerbère... notre vocabulaire et notre imaginaire sont encore ponctués de ces références à un passé lointain où ces histoires berçaient les jeunes et les moins jeunes.

Les références aux figures grecques peuplent encore les œuvres littéraires récentes (la série Harry Potter de J.K. Rowlings, Le chant d’Achille de Madeline Miller ou la série Percy Jackson de Rick Riordan), les films (Troie de Solfang Petersen, Antigone de Sophie Deraspe, Le labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro), les jeux vidéo (Assassin’s Creed Odyssey, God of War, Age of Mythology), les bandes dessinées (50 nuances de Grecs de Jul et Charles Pépin, la série Teen Titans), la musique (Oreste de Dan Bigras, Le sort de Circé de Juliette, Troie d’Akhenaton) et autres.

Cet hiver, nous vous invitons à explorer ces récits dans une série de cours qui se donneront à Québec et en ligne. Au passage, nous en profiterons pour nous interroger sur ce qu’est la mythologie. Quelle était sa fonction dans la société antique ? Pourquoi ces récits apparus il y a plus de deux mille ans sont encore pertinents aujourd’hui ? Et est-ce que les Grecs croyaient réellement à toutes ces histoires fabuleuses ?

La mythologie grecque constitue un univers multiple, complexe, dont les échos (encore un mythe grec) résonnent dans notre vie, dans notre imaginaire, sans que l’on s’en rendre toujours compte. Nous vous lançons un appel à venir le découvrir.